Les petits pains au chocolat

Catégories : Rencontres BDSM
il y a 10 ans

Suite du récit : «La truffe».

Ton futur dépend de tes rêves !

5 ou 6h du mat’, Monsieur se lève. Dans ma cage à barreaux, j’ouvre une paupière mais pas la deuxième, il est trop tôt et puis mon équipement ABDL me permet de ne pas me poser de question sur ce besoin matinal, je me laisse donc aller… dans les bras de Morphée. (Qu’imaginiez-vous ? :)

Je ne sais pas s’il y en a beaucoup comme moi, mais je rêve à voix haute et ronfle parfois. Cette information totalement anodine à cet instant, prendra toute son importance plus tard.

Mais revenons à ce début de matinée de dimanche, Vers 7h30 je me réveille et demande à Monsieur s’il veut bien me déverrouiller de la cage afin que je me rende dans le centre ville pour y glaner qq. viennoiseries. Alors que je m’habille avec ma cage de chasteté, il m’impose de garder ma tenue de nuit qq peu trempée sous mon pantalon :-( J’avale un café et prend, bon an mal an, la direction du bourg.

De retour, alors que je pose sur la table de la cuisine mon sac papier rempli de pains au chocolat et de bons croissants, j’aperçois avec effroi, s’avancer vers moi un épouraïe !

http://dico.troospeanet.fr/show.php?id=520 (voici le lien, afin de connaître la définition, vous comprendrez mieux la suite du texte).

Que faire, que dire? Alors qu’il n’y a pas 6 jours nous sonnions les cloches et ramassions les œufs de Pâques, un sort s’abattait sur moi, ici à Vauvert! Je pris la petite pendule de la cuisine et la secoua frénétiquement à la façon d’un pendule! Mais rien à faire, l’épouraïe s’avançait inexorablement vers moi et commença à balbutier quelques mots «Bonjour Dolko, bien dormi ?»

C ‘est bien toi, Ginou? Lui demandais-je ! Ben oui, quoi ? Je sais, je n’ai pas mes lunettes. Mais non, ce ne sont pas tes lunettes, bien que, mais c’est aussi le reste et puis, qu’as-tu fait avec tes cheveux, tu m’as fait une de ces peurs, j’ai bien failli en perdre mes ovaires ! ;)

Sans égard à mon égard, elle se servit un café, pris “le petit pain au chocolat “et se mit à railler de sa voix matinale, un titre de JO DASSIN dont le refrain est: Aie, aie aie aie… La vengeance est un plat qui se mange froid!

Toute la partie avec Ginou est pure fiction, il fallait bien que je me venge de toute cette humiliation et de plaisir qu’elle m’a fait subir, sous la contrainte de son Maitre TSM ;-)

Après un bon petit dej’ tous ensemble, cette matinée fut consacrée au ramassage des œufs de « poules », du nourrissage des volatiles et visite du jardin potager. C’est à cette occasion, alors que nous contemplions courgettes, concombres et autres que le nom de Maud fut évoqué, ne voyant pas bien le rapport entre les cucurbitacées et Maud, je compris vite qu’elle aimait bien biner, là aussi, LA MAUD ;) Nous cueillîmes légumes et fraises pour notre déjeuner. Puis après cela, nous nous attelâmes en cette matinée dominicale aux taches ménagères afin de satisfaire, Monsieur.

Le succulent déjeuner avalé, je fus une fois de plus attaché à l’arbre pour un shibari en règle. Il me fallut un peu de temps pour trouver mon équilibre sur un seul pied, les bras déjà liés alors que Monsieur me suspendait la première jambe. Faut dire que la nature ne m’a pas aidé pour le shibari, j’ai les pieds plats ! ☺ D’autres activités du même style, me furent imposées au cours de l’après-midi.

Heureux de mon sort, Monsieur me proposa de rester pour la soirée et le nuit suivante. Un petit sms fut envoyé à mon ex qui m’attendait en soirée sur Gruissan et qui par retour de sms souriait pensant que j'avais fait une rencontre “love“, tu parles ! ;-)

C’est vers 20h50 que je fus attaché aux barreaux de la cage placée cette fois à la verticale pour un 2e live piquant !

Lors de nos différents échanges avec Maitre TSM, j’avais évoqué parmi mes fantasmes, celui des aiguilles stériles. Je connaissais le code couleur et je savais qu’en cas de problème, je devais le faire savoir à Monsieur, il était clair là-dessus. C’est donc avec confiance que je me suis fait “épingler“ ☺ avec la fierté d’avoir essayé ce trip.

Deux bémols quand même! Le premier, en guise de poppers, une chaussette m’avait été placée entre ma cagoule et un masque. Et bien, je suis pratiquement certain qu’elle avait trempé dans du Maroille! Un des seuls fromages que je ne connais pas et qui est certainement fait avec du pied de porc, ce n’est pas possible autrement ! Aucune vaches laitières ou brebis de nos campagnes et montagnes, ne peuvent attaquer des narines à ce point, c’est Mortel! MDR

Et le second : Ce fut, quand Ginou apporta suite à un ordre de son Maitre, les orties utilisées dans l’après-midi et à moitié fanées. Je me suis dit qu’il serait peut-être bon de tricher un peu face à la caméra en faisant croire que celles-ci étaient “hard“. Erreur ! Au début je ne sentais rien mais rapidement je me suis aperçu qu’elles avaient gardés toutes leurs vigueurs! Et la, je vous assure que je me tordais sans chichi à cause des brûlures tout en rigolant sur mon ignorance en matière de survie d’une ortie.

Après le diner, Monsieur décida qu’il était temps que chacun regagne ses pénates ou comme la veille au soir, je pensais prendre place dans la cage à barreaux, certes un peu étroite mais trop heureux de m’endormir comme un bien heureux. Je fus donc préparé pour ma nuit. Mais, souvenez-vous de la phrase au début ou je vous parle de mes rêves et ronflements…

Et bien Monsieur, refusa que je couche une nuit de plus dans cette cage installée dans le séjour, trop près de sa chambre et de son matériel informatique sur lequel il bosse tôt le matin. Il avait décidé que je dormirais au sol avec une camisole de force, pas une pour faire jolie, non non, une vraie “a que“ même vos doigts ne bougent pratiquement pas! Et, comme ça ne suffisait pas, une de mes jambes était cadenassée à une chaine et fixée aux pieds de la gazinière! Ce fut une nuit d’enfer car pour ceux qui ne le savent pas, les nouveaux lave-vaisselles fonctionnent pratiquement pendant trois heures et quand le bip de fin sonne à répétition et bien la fameuse pendule, qui elle roupillait tranquille pendant le lavage, se mit à faire: tic tac - tic tac …

Couché vers 00h30 ajoutez les 3 heures de lavage, le bip de fin à répétition et la mongolienne de pendule, je vous assure que je n’ai pratiquement pas dormi. :-(( Heureusement pour moi, Monsieur se lève tôt, je fus donc libéré vers 6h avec des effluves de Maroille, une chaussette devait encore trainer par là ! Ne me demandez pas si je suis retourné acheter des petits pains au chocolat ! ;-)

Je ne vous raconte pas la journée et la nuit suivante...

Au plaisir, bien que… ;-) dolko

La suite est ICI

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